télécoms

Free concentre décidément l'attention sur lui. Jeudi 17 janvier, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé vouloir déposer plainte pour «pratiques commerciales  trompeuses», après avoir démontré dans une étude des problèmes de qualité de service du réseau 3G de l'opérateur. Déjà, un reportage diffusé dans le cadre de l'émission Envoyé spécial, jeudi 10 janvier, démontrait la qualité très inégale de son réseau, régi par un contrat d'itinérance avec Orange. Par ailleurs, le site d'information Mediapart annonce la publication d'une enquête en six volets sur son parcours.

«On ne recrute 5 millions d'abonnés qu'avec un service au meilleur niveau, surtout avec des offres sans engagement!», se défendait pour sa part le patron de Free, Xavier Niel, dans une interview au Figaro de jeudi. Le 14 janvier, l'Agence nationale des fréquences a cependant révélé que l'opérateur avait activé au 1er janvier moins d'antennes que le nombre qu'il s'était fixé. Ce qui ne remet aucunement en cause le verdict de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), qui avait confirmé en décembre que le quatrième opérateur mobile respectait ses obligations de couverture.

Toujours dans Le Figaro, Xavier Niel annonçait que Free proposerait «en option» à ses abonnés Internet, à partir de jeudi une fonctionnalité leur permettant de bloquer la publicité - la même qui avait fait l'objet d'une polémique lors de son installation par défaut sur la Freebox Révolution, début janvier.

Autre annonce qui pourrait aussi faire parler d'elle dans les prochains jours: Free étendrait son bloqueur de publicité (là encore en option) à ses abonnés Free Mobile.

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