Une analyse du FortiGuard Labs, émet des craintes quant à une recrudescence des cyberattaques pendant la compétition.
L’épreuve reine des jeux de Paris 2024 devrait être la cybersécurité. Une analyse du FortiGuard Labs, basée sur les renseignements sur les menaces fournis par FortiRecon, craint une recrudescence des cyberattaques pendant la compétition. Déjà, entre les jeux de Londres de 2012, et ceux de Tokyo en 2020, les attaques informatiques étaient passées de 212 millions à 4,4 milliards et « la menace pour les Jeux de Paris devrait être encore plus forte », indique l’analyse. Premier indicateur négatif : la quantité de données collectées ces derniers mois, par des attaques ciblées. Sur les six derniers mois de 2023, « l’activité du darknet visant la France est passée de 80 % à 90 % », et n’a pas diminué depuis. Ce qui témoigne de la préparation des cybercriminelles, et de la planification de leurs forfaits. Outre le phishing, les cybercriminels ont de plus en plus accès à des « kits d’hameçonnage » plus facile à utiliser, notamment avec l’IA générative qui permet d’élaborer des mails plus facilement et plus crédibles. Autre point important du rapport : le typosquatting, qui concerne directement les marques, et notamment les marques partenaires des Jeux. « Des arnaques autour de la loterie des Jeux Olympiques ont été identifiées, usurpant l’identité de Coca-Cola, Microsoft, Google, la Loterie Nationale Turque ou la Banque Mondiale. Les services de codage pour créer des sites frauduleux, l’envoi de SMS en masse et les services d’usurpation de numéro de téléphone ont fortement progressé », indique FortiGuard Labs. « Ces arnaques risquent d’entraîner des problèmes opérationnels et de sécurité importants pendant les JO », concluent les spécialistes.
