Le festival, qui transforme Cannes en capitale mondiale de la publicité pendant une semaine, est une forme de réponse à la tentation du repli sur soi, tout comme une nouvelle démonstration du savoir-faire français en matière d’hospitalité.
Dans un contexte de campagne électorale irrespirable, et qui pourrait aboutir à l’élection du premier gouvernement d’extrême droite en France depuis la Libération, les Cannes Lions font office cette année de grande respiration. Et si l’édition 2024 se révélait davantage qu’une simple évasion créative ? « Montrer que la France brille avec des projets d’égalité, d’inclusivité et de sustainability aux Cannes Lions serait un bon contrepied à ce qu’il se passe aujourd’hui dans le pays », souligne Dimitri Guerassimov, directeur de la création de VML France. De là à voir des marques prendre des positions politiques sur la Croisette, pas vraiment ! Elles sont là pour le business et ce terrain est trop miné pour elles, comme l’explique le DC de VML.
Pour autant, ce rendez-vous, qui transforme Cannes en capitale mondiale de la publicité durant une semaine, est aussi une forme de réponse à la tentation du repli sur soi. Il accueille en cinq jours des milliers de publicitaires du monde entier. C’est également une nouvelle démonstration du savoir-faire français en matière d’hospitalité après les 80 ans du débarquement qui ont reçu une vingtaine de chefs d’État du monde entier et plus d’un million de personnes en Normandie, les 6 et 7 juin derniers. Et juste avant les Jeux olympiques qui vont transformer la France en épicentre mondial du sport. En 2024, la France a été une terre d’accueil record d’événements internationaux. Et ça lui a plutôt réussi !