95% des dirigeants autorisent désormais massivement l’usage de l’intelligence artificielle dans leurs sociétés, selon une étude. Il faut dire qu’un patron sur deux s’attend à des gains de productivité d’au moins 10%.
C’est open bar pour l’IA dans l’entreprise ! 95% des dirigeants autorisent désormais massivement l’usage de l’intelligence artificielle dans leurs sociétés, selon une étude du BCG baptisée « BCG AI Radar: From Potential to Profit with GenAI », menée dans plus de 50 pays auprès de 1400 dirigeants, et publiée à l’occasion du Salon VivaTech. Les freins que pouvaient avoir les patrons sont tombés. Reste une question de taille : intégrer l’IA, oui mais pour quoi faire ? Neuf managers de groupes sur dix affichent encore une position attentiste face à la technologie. Même si 89% d’entre eux placent l’IA parmi leurs principales priorités tech.
Il faut dire qu’un patron sur deux s’attend à des gains de productivité d’au moins 10%. Mais ce qui est intéressant, c’est que l’on commence à avoir des nuances dans ce domaine, selon une expérience menée toujours par le BCG auprès de 758 de ses consultants du monde entier. Si dans la création, les gains de productivité avec GPT-4 sont incontestables – 90% des consultants ont augmenté leur performance de 40% –, en revanche son utilisation pour la résolution de problèmes business complexes fait chuter la performance des participants de 23%. Même constat pour l’idéation : la diversité des idées des participants ayant recours à GPT-4 est 41% plus faible que ceux qui ne l’utilisent pas. Ouf, ChatGPT ne surpasse pas encore les humains dans tous les domaines !