Dans un contexte géopolitique très tendu avec des conflits importants (Israël/Palestine, Russie/Ukraine…), Publicis et Havas poursuivent sur leur lancée au 3e trimestre.
Cocorico ! Les deux groupes français de communication font la course en tête des grands réseaux internationaux. Dans un contexte géopolitique très tendu avec des conflits importants (Israël/Palestine, Russie/Ukraine…), Publicis et Havas poursuivent sur leur lancée au 3e trimestre. Ainsi Publicis affiche une croissance organique de +5,3 % au T3, juste devant Havas (+4,5 %). Au point que le groupe d’Arthur Sadoun a revu ses prévisions à la hausse pour 2023 entre +5,5% et + 6% contre les 5% prévus initialement. Et Havas, par la voix de son PDG Yannick Bolloré, est plutôt optimiste sur la fin d’année : « D’ici à fin décembre, je pense qu’Havas se situera dans la même tendance qu’aujourd’hui », précise-t-il. En face, les concurrents anglosaxons WPP et IPG (-0,4 %) font grise mine et revoient à la baisse leurs prévisions pour l’année 2023. Omnicom, de son côté, affiche une croissance de 3,3% sur les trois derniers mois.
Pour WPP et IPG, la dépendance aux géants de la tech pourrait expliquer la contreperformance, comme le reconnaissait Mark Read, le CEO de WPP, dans nos colonnes il y a quelques semaines : « 20% de notre business provient des tech companies. » Dès que ces acteurs-là réduisent leur budget publicitaire, cela a un impact très fort sur leurs principales agences. Mais l'on sait aussi que ces géants de la tech, quand ils relancent la machine, le font massivement, et qu’ils emporteront leurs agences dans leur rebond.