Plus d’un siècle déjà, qu’aux quatre coins de la France, ils sillonnent le territoire. Né en 1907 sous l’impulsion de Baden Powell, le scoutisme est une institution. Et si l’âge d’or du mouvement est probablement derrière lui, il connaît depuis quelques années un renouveau dont témoigne le succès rencontré par les Scouts et Guides de France. Le mouvement, issu de la fusion de deux associations «assez moribondes» en 2004, connaît désormais «une croissance annuelle de près de 5% des effectifs, passés de 60 000 à 85 000 adhérents en une dizaine d’années», contextualise François Mandil, délégué national communication et relations extérieures. Un mouvement qui a décidé de revoir son identité visuelle avec le concours de Tomate&Risson, filiale corporate de l’agence Pulp. Objectif: modifier en profondeur le précédent logo, «développé en interne et adopté en 2005», afin d’en faire un outil de communication à part entière, dans le sillage d’un territoire de marque déclinable à l’envi.
Enjeux d'image
«La nouvelle identité, qui casse certains codes, vise notamment à valoriser l’image externe du mouvement au regard de son projet éducatif», appuie Lucie Dano, directrice de clientèle en charge du dossier au sein de l’agence parisienne. Au terme d’un travail de cocréation entamé en août 2018, quatre pistes se dessinent et sont présentées aux adhérents. Avant le choix final et la révélation de la nouvelle identité, intervenue samedi 25 mai à l’occasion de l’assemblée générale nationale de l’association. Exit donc les symboles historiques comme le trèfle et la fleur de lys –jugés trop élitistes– au profit de représentations moins connotées. Car au-delà de l’esthétique, le but est aussi d’harmoniser image et positionnement comme le reconnaît sans détour François Mandil, pour qui «les Scouts et Guides de France se retrouvent aujourd’hui en première ligne sur le sujet de l’éducation populaire et ont vocation à rassembler le plus largement possible pour continuer à grandir». Un défi qui passe aussi par l’image.
Le chiffre-clé
85 000 Le nombre d’adhérents dans l’Hexagone