[Parole d'agence]
3 questions à Charles de Beauvoir,
CEO TERRE DE SIENNE
Ce que vous avez transformé chez Terre de Sienne ces dernières années ?
C.D.B. Pour transformer, il faut savoir s’appuyer sur les éléments fondateurs et ils ont beaucoup de valeurs chez Terre de Sienne. Depuis 27 ans, l’ADN de l’agence est le soin extrême
apporté à tout ce que l’on fait, de la réflexion stratégique à la livraison des dispositifs.
Le principal changement, qui s’est opéré très naturellement, est l’alignement de notre fonctionnement collectif à cet ADN. Prendre soin de nos équipes, prendre soin de l’équilibre d’un collectif qui respecte les spécificités (et donc les richesses) de chacun est le moteur de toutes nos actions. Cela demande parfois de faire évoluer nos façons de faire, ça peut même faire un peu mal à nos égaux individuels de temps en temps, mais le résultat au quotidien est merveilleux. J’ai la grande chance de pouvoir m’appuyer sur un management qui partage cette conviction, à savoir que la valeur de chacun réside dans sa capacité à apporter quelque chose au collectif. Il n’existe pas d’autre légitimité possible.
Les nouvelles perspectives de l'agence ?
C.D.B. Terre de Sienne est un terrain de jeu formidable. Notre pôle Corporate & Marketing, le cœur historique de l’agence, a récemment mené de très beaux projets de stratégie de marque, de communication interne et de réponse à des enjeux RSE. Tous ces sujets correspondent à notre ambition d’accompagner nos clients sur leurs enjeux de transformation et nous ouvrent un champ de perspectives intellectuelles formidable. Notre pôle Luxury & Beauty a presque 5 ans et accompagne déjà des clients dans la beauté, la joaillerie, l’horlogerie et l’art de vivre. Loin de penser que nous sommes arrivés, je suis convaincu que c’est le tout début d’une aventure passionnante.
Enfin, notre pôle Real Estate arrive à maturité et nous avons la chance d’accompagner de nombreux projets de commercialisation d’actifs immobiliers avec notamment l’émergence d’une expertise qui prend de plus en plus de place, le design d’espace.
Ce qui ne sera plus jamais comme avant ?
C.D.B. Il faut œuvrer pour que les changements vertueux perdurent et s’accélèrent. Le rapport au travail, à l’entreprise, à son rôle dans les changements du monde a été totalement bouleversé en 2 ans. Et s’il n’est pas question de revenir en arrière, il est fondamental de faire en sorte que les liens ne se distendent pas. Liens entre les individus, liens entre les entreprises et leurs parties prenantes, liens entre les politiques et les citoyens…
Quand les repères sont bouleversés, le principal risque est le repli sur soi et la communication doit avoir ce rôle : recréer du lien. Des liens différents bien sûr, car qui peut encore penser que la communication interne ne s’adapte pas à notre façon de vivre le travail ? Qui peut encore penser que les entreprises peuvent se contenter de rendre des comptes sur leurs actions passées alors qu’elles doivent construire l’avenir ?
Dans ce contexte de changement global, la communication peut être considérée comme suspecte, ou comme un levier de transformation. C’est notre défi.