1. La veille sur smartphone
Damien Guiol. « 90% de notre veille est faite sur notre smartphone. C’est là où nous allons faire des captures d’écran des articles, des photos et des crafts qui nous intéressent sur Facebook, Twitter et Instagram. Le smartphone offre à notre créativité une mise à jour constante des sources d’inspiration. C’est vraiment la clé de compréhension de notre société aujourd’hui. »
Samy Benama. « Grâce à notre téléphone, nous allons débusquer les meilleures idées. Nous allons chercher nos sources d’inspiration partout sur internet, puis les capturer. C’est vraiment sur ce support que nous commençons à réfléchir à nos premières idées et que nous écrivons aussi nos premiers jets. »
2. La terrasse du Bianco
D.G. « Juste avant que nous déménagions, c'était depuis la terrasse de ce bar-restaurant italien inspiré des années 70 (Paris, 2e) que nous passions nos après-midis à regarder les gens passer, à écrire des scripts, à trouver des idées et à boire des cafés à en avoir mal au ventre. Nous savions qu’en sortant d’ici, nous allions ressortir avec des débuts d’idées sur lesquelles nous pouvions continuer à travailler. »
S.B. « C’était surtout la terrasse la plus chaude de la rue Montorgueil ! Nous y étions à l’aise pour travailler, parce que nous avions aéré notre esprit, croisé des gens et parce que l’environnement était sympa. Nous savions que là-bas, nous allions solutionner notre brief. »
3. Lürzer’s Archive
D.G. « Ce magazine bimensuel est la sélection des plus beaux prints et des plus belles campagnes. Le print, c’est l’exercice le plus difficile. À l’inverse du film, c’est montrer en une image, une idée. Tu es obligé d’être immédiat et simple. C’est ce qui se fait de mieux et donc ça te pousse aussi à t’améliorer. »
S.B. « Et ce qui est récompensé dans ce magazine, c’est vraiment la qualité du craft. Chaque print, chaque création est poussée à son maximum. Ce sont des campagnes hyperesthétiques, simples et directes. C’est un guide d’excellence et c’est vrai que quand tu as publié dans l’un de leurs numéros, c’est une vraie récompense. »
4. La Fondation Louis Vuitton
D.G. « Cette fondation permet de faire revenir l’art en France. C’est le lieu à Paris où se tiennent les plus grosses expos ; celle de Jean-Michel Basquiat par exemple, que j’ai vue en octobre. Bernard Arnault réussit à choper des œuvres que personne n’a. C’est comme si l'on ouvrait une porte et que l’on ramenait ce qui se fait de mieux un peu partout dans l’art en France. »
S.B. « Effectivement, il y a une vraie sélection dans les œuvres et dans les artistes. C’est l’excellence et c’est surtout l’architecture de ce lieu... Le bois de Boulogne, c’est le poumon vert de Paris et la Fondation c’est le cœur de l’art à Paris. »
