Jeux vidéo
Pour le nouvel opus de la série Assassin’s Creed, qui sortira début octobre, Ubisoft, accompagné par DDB Paris, nous ramène 2500 ans en arrière, à la fin de l’Antiquité. Réalisé d’une main de maître par les Traktor, le film rassemble Histoire et modernisme.

Agence : DDB Paris



C’est décidément en train de devenir un rendez-vous publicitaire. Ubisoft nous régale encore cette semaine à l’occasion de la sortie, le 5 octobre, du nouvel épisode de la saga du jeu vidéo Assassin’s Creed. L’éditeur de jeu nous entraîne, avec son agence DDB Paris, dans une plongée historique au cœur de la Grèce antique. Baptisé Odyssey, le nouvel opus prend place durant la guerre du Péloponnèse, opposant Sparte et Athènes entre 431 et 401 av. J.-C., suivant la destinée d’un descendant du roi Léonidas de Sparte, rendu célèbre par sa résistance lors de la bataille des Thermopyles face aux Perses, dont le film 300 de Zack Snyder dresse un portrait proche de l’hagiographie.

Le clip d’1 minute 30, réalisé par les Traktor (Stink), se calque sur l’évolution de la licence annoncée par Ubisoft. « Auparavant du genre Action/Aventure, le jeu sera désormais un RPG [Role Playing Game, jeu de rôles] et toutes les décisions du joueur auront un impact sur l’histoire », explique Alexandre Lagoët, directeur artistique chez DDB Paris. Une révolution pour Assassin’s Creed et une source d'idées évidente pour les créatifs. Selon Stephane Kaczorowski, concepteur-rédacteur chez DDB Paris : « La Grèce antique, avec l’avènement de la démocratie, de la philosophie ou de l’histoire, était le terrain parfait pour développer l’idée du choix et ainsi suivre la direction prise par la licence. »

 

Entre mer et oliviers

Quatre jours de tournage en Grèce, au mois de juin, autour de la petite localité classée de Vathia, proche de la mer et entourée d’oliviers, avec une centaine de figurants locaux et l’acteur Nassim Si Ahmed (En Passant Pécho, Marseille) dans le rôle du héros. « Nous l’avons choisi car il incarne physiquement le Spartiate mais aussi parce qu'il était familier des sports de combat, précise Stephane Kaczorowski. Il n’y a que pour les scènes à cheval que nous avons utilisé une doublure. »

La scène finale se déroule près d’une falaise au bord de laquelle notre héros est acculé par des ennemis, en l’occurrence une troupe de reconstitution historique, et doit se jeter dans le vide. « Le dispositif de tyrolienne installé pour la dernière prise était très impressionnant », se souvient Marie-Elise Archambaud, account director à l’agence.



Esprit rebelle

Le héros s’affranchit des règles de la société pour choisir sa destinée, d’où le nom du film « Choose Life ». Pour le directeur artistique, « les personnes vivant en dehors des codes ont toujours existé. Ubisoft voulait relier le passé et le présent afin que le message prenne toujours du sens. »

Lors d’une discussion avec leur directeur de la création Alexander Kalchev, les trois créatifs pensent à concevoir une bande son en référence à Trainspotting, réalisé par Danny Boyle en 1996. Les mots d’Irvine Welsh sur Lust for life d’Iggy Pop créent un décalage détonant. Une véritable réussite pour ce duo agence/annonceur qui compte désormais de nombreuses campagnes primées à leur actif (Assassin’s Creed Origins, Ghost Recon Wildlands, Far Cry 5). Une moisson qui ne risque pas de s’arrêter tant les projets à venir sur les licences de l’éditeur semblent inépuisables.

 

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