Alors qu’au pied de l’arc en ciel, il y a un trésor pour qui le trouve, sur les linéaires de vos marchands de journaux, il y a, vraiment, des pépites! Autant de pépites qui font de ces points de vente des mines d’or. Elles sont rares, aujourd’hui, les mines d’or, me répondront certains. Et d’ajouter: aussi rares que les marchands de journaux dont vous parlez, les mêmes qui n’en finissent plus de fermer boutique; encore un millier cette année, peut-on déjà lire dans les colonnes des journaux.
Parlons-en et rétablissons quelques vérités dans ces colonnes, qui sont les premières à se faire l’écho des titres qui cessent de paraître et des rideaux qui tombent sur les boutiques de mes confrères. Un point de vente qui ferme, c’est toujours un point de vente de trop. L’exercice du commerce est un art compliqué. Tous les autres réseaux commerçants souffrent, comme en témoigne le dernier rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), dévoilé jeudi 20 octobre dernier, où il est déploré un taux de vacance commerciale de plus de 10% dans les centres-villes, jusqu’à 50% dans les villes moyennes.
Les marchands de journaux, des commerciaux au contact des lecteurs
Pourquoi alors alimenter la sinistrose d’une presse en crise qui, pourtant, offre tous les jours, du lundi au dimanche, sans interruption, l’information, la culture, le loisir, pour tous et près de tous. Connaissez-vous toutes les publications disponibles en France? Il y a près de 2 000 références dans un seul point de vente, tant que, parfois, vous peinez à trouver celle que vous cherchez.
Pour autant, qui n’a pas connu cette situation où vous ressortez d’un point de vente avec deux, voire trois magazines dont vous ne soupçonniez peut-être même pas l’existence? Pour tous les âges et pour tous les goûts, la presse magazine française répond aux centres d’intérêts aussi variés que les êtres sont divers. Et elle ne cesse de se renouveler: régulièrement, les titres font peau neuve et sortent de nouvelles formules. Tous les ans, des femmes et des hommes avec l’esprit d’entreprendre lancent de nouveaux titres dans notre réseau de vente. Ils font le pari du papier et font confiance aux marchands de journaux, leurs commerciaux au contact de leurs lecteurs pour vendre leur titre.
Je suis marchand depuis plus de trente ans et depuis plus de trente ans, je suis en contact quotidien avec mes confrères. Notre réseau est riche de ses femmes et de ses hommes qui l’animent. Des amoureux du papier, de l’écrit, des patrons de petites entreprises de culture de proximité. Ils sont passionnés, ils croient dans les produits que mettent entre leurs mains les éditeurs.
Mais ils souffrent de lire, d’entendre les médias, la presse qu’ils font vivre, raconter leur mort et celle de tout le secteur dont ils font partie. L’optimisme n’est pas seulement une vue de l’esprit. Il y a des raisons d’espérer, venez les rencontrer chez vos marchands de journaux.