Après Angers et sa cité des objets connectés, qui doit être inaugurée le 12 juin par le président de la République, c’est Toulouse qui affiche ses ambitions en matière d’Internet Of Things en lançant la «IOT Valley». Le projet est une mutation de la «TIC Valley» qui était jusqu’alors le premier hub régional en matière de start-up. Cette nouvelle structure vise à fédérer les acteurs locaux en un véritable écosystème vertueux dédié aux objets connectés.
Il faut dire que la région ne manque pas d’atouts en la matière. Des industriels « innovants » tel que Airbus sont très présents, de nombreuses écoles d’ingénieurs produisent des talents et des champions de l’Internet Of Things ont déjà émergé. Le plus célébré d’entre eux, Sigfox, est d’ailleurs à l’origine de cette initiative. Son emblématique patron, Ludovic LeMoan, en est le porte-parole.
Après avoir réussi une levée de fonds record de plus de 100 millions d’euros, Sigfox poursuit le déploiement de son réseau de télécommunications pour objets connectés à l’échelle mondiale. Pour s’imposer, la start-up doit désormais développer les usages de son réseau par des applications métiers concrètes.
C’est pourquoi, adossé à la IOT Valley, un accélérateur, le Connected Camp, va apporter tout son soutien aux projets les plus prometteurs afin d’accélérer leurs exécutions. Tous les projets ne seront pas donc éligibles, le Connected Camp se destinant avant tout aux projets BtoB et dont l’exécution est facilité par l’écosystème de la IOT Valley. Un véritable cercle vertueux donc!
L’initiative de la iOT Valley est assez séduisante et tend à créer en région une véritable filière dédiée aux objets connectés avec, en tête de file, un véritable champion mondial en la matière. Les pouvoir publics sont à la marge de ce projet: ils soutiennent mais ne sont pas directement partie prenante. Une approche résolument tournée vers la création de valeur et non motivée par des désirs de communication.
Je suis impatient de voir ce que cela va donner!