Edito

A priori, se replonger aujourd’hui dans l’année 2020, c’est un peu comme ouvrir un livre d’horreur, une sorte de Shining campé dans l’univers économique, avec des événements terrifiants, des chiffres glaçants et des acteurs terrorisés. Mais il faut se méfier des a priori et notre livraison du classement des 500 (avec Altares) en apporte encore la preuve ! Si agences comme médias ont tremblé en 2020, tous ont plutôt surmonté leurs peurs, avec le soutien de l’État et de son rassérénant « quoi qu’il en coûte ». Coté agences, le chiffre d’affaires cumulé a baissé d’environ 10%, mais 40% des entreprises sont parvenues à être en croissance et les deux tiers ont dégagé un résultat net positif (lire p.8). Côté médias, le choc a été également violent mais sans être mortel pour les acteurs, mis sous perfusion avec le prêt garanti par l'État (PGE) et le chômage partiel (lire p.22). Résultat, pas, ou très peu, de faillites ! Même les secteurs totalement à l’arrêt comme l’événementiel ou l’affichage ont réussi à amortir le coup et retrouvent aujourd’hui des couleurs. Deux exemples : JCDecaux a présenté une croissance organique sur les neuf premiers mois de l’année 2021 de +11,5% (+28,6% au T3) ; et GL Events se rapproche au troisième trimestre 2021 de son niveau de 2019. Même pas peur !

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