Chapeau bas à la Filière communication qui a réussi à dépasser ses divergences pour rédiger une charte en sept engagements pour le climat. Au programme : « évaluation de l’impact carbone des productions publicitaires pour faire évoluer les pratiques, proposer des alternatives de production, plus écologiques, et examiner les possibilités de relocalisation en France et en Europe », « réduction de l’impact carbone des acteurs de la filière »… Pour l’instant ce ne sont que des mots mais les communicants savent plus que quiconque que les mots engagent ! Reste à savoir si ce sera jugé suffisant par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, qui avait affirmé sur France Info le 11 janvier : « Nous avons demandé aux médias et annonceurs de nous proposer des limitations et bonnes pratiques pour une publicité plus écologique… S’ils sont ambitieux, tout ira bien… »
En lisant notre enquête sur les relations agences/annonceurs, on se dit que la profession va aussi devoir être ambitieuse et créative pour inventer un nouveau de mode de collaboration. La crise du Covid-19 a clairement aggravé les choses : budgets revus à la baisse, pression revue à la hausse, valse des directeurs marketing… Il faut sortir de ce cercle vicieux destructeur ! Alors, après la charte de la belle compétition destinée à régir les appels d’offres, à quand une charte de la belle collaboration pour encadrer la façon de travailler entre agences et annonceurs ?
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