Édito

Choquant, édifiant et bien sûr inacceptable… La somme de témoignages que nous publions dans notre enquête révèle un phénomène d’ampleur : le harcèlement est une pratique encore trop courante en agences. De la blague lourdingue, aux remarques sexistes, en passant par les propositions ou gestes déplacés, jusqu’à l’agression sexuelle… Les exemples sont légion dans l’article que nous publions. Il est temps de dénoncer ces comportements pour que les agences réagissent ! Depuis l’article du Monde, sorti lundi 4 mars, et qui a abouti au départ de Baptiste Clinet, le directeur de la création d’Herezie, la parole se libère. À la fois sur les réseaux sociaux, et dans les médias traditionnels. Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur toute une profession mais plutôt de dénoncer des actes et attitudes intolérables. Bien sûr, le premier objectif est de créer un environnement « safe » pour les femmes. Mais le second enjeu c’est de redorer l’image de toute une industrie. Chaque fois qu’une femme talentueuse tourne les talons et quitte la pub, à cause d’une poignée d’hommes qui créent une atmosphère irrespirable, c’est tout le secteur qui s’affaiblit. Les agences doivent redevenir des entreprises attractives où il fait bon vivre. Il doit y avoir un engagement collectif des acteurs de la communication à ne plus accepter ces situations ! Une mobilisation générale qui doit aussi se produire dans les rédactions car la situation y est aussi critique.

 

Lire : Harcèlement, la fin de l'omerta dans la pub ?



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