Edito

Mercredi 24 janvier, Jawad Bendaoud a réussi à transformer un prétoire en ménagerie. Les singeries du logeur des terroristes de l’attentat du 13 novembre 2015, ont fait les choux gras des médias et de Twitter. Jawad avait déjà été sacré « roi des mèmes » avec sa formule « On m’a demandé d’héberger deux personnes pendant trois jours, j’ai voulu rendre service », cette fois il est devenu le pape du hashtag avec ses provocations et sorties stupides. En point d’orgue, ce cri du cœur : « Je suis fini […] J’avais le projet d’ouvrir un nouveau point de vente de cocaïne. Qui va s’associer avec moi maintenant ? ».

 

Jeudi, Intermarché a organisé une belle foire d’empoigne en proposant du Nutella à - 70 % : jets de pots de pâte à tartiner, bagarres, intervention de la police dans plusieurs magasins… D’un coup, le Nutella a rejoint le rayon « faits divers » des journaux. Une opération que l'enseigne a réitéré avec des couches Pampers et du café Carte noire. Pas certain que les marques en sortent grandies.



Vendredi, 52 babouins ont pris la tangente du zoo de Vincennes. Une évasion qu’ils ont dû préparer en visionnant des films comme Madagascar ou Chicken Run. Ces singes show-off cherchaient certainement leur quart d’heure de célébrité à la Warhol. Après ce premier coup d’éclat, les babouins risquent de ne pas en rester là : ils envisageraient d'inviter régulièrement des personnalités dans leur enclos et de diffuser les interviews sur Snapchat... 

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