Et si le rappeur Orelsan donnait le ton de l’année 2018 ? Son titre «Basique», avec le refrain pléonastique -simple, basique- pourrait dessiner les contours de l’année à venir.
Une année simple, basique, pour les Cannes Lions. Le rendez-vous annuel de la publicité a décidé de revoir ses récompenses : réduction du nombre de prix, simplification du palmarès… Une démarche que Laurent Habib, président de l’AACC (association des agences conseils en communication) voudrait d’ailleurs étendre aux autres prix (lire son appel P.).
Une année simple, basique, pour les annonceurs. Les efforts de Google et Facebook en matière de brand safety devraient enfin porter leurs fruits: cette année les marques auront moins de chances de voir leurs publicités diffusées en pré-roll de vidéos vantant le jihad ou des produits illicites.
Une année simple, basique pour les clients? Le décollage du paiement mobile -même s’il est ralenti par le succès du sans contact- pourrait simplifier la vie des consommateurs. Une brique de plus pour construire enfin un parcours client sans couture.
Une année simple, basique, pour les agences? Pas certain ! Il faudrait pour cela que les compétitions renouent avec le fair-play.
Et en matière de data? L’impréparation des entreprises et agences à l’arrivée du RGPD (Règlement général sur la protection des données) risque plutôt de donner une année compliquée, laborieuse…
A l’heure où Stratégies entre dans sa 47ème année d’existence, je vous souhaite une année 2018 simple, basique, mais surtout belle.
