Editorial
Éditorial. Deux Français sur cinq se prêtent au jeu du second écran, qui ne concerne plus uniquement le divertissement. Les enjeux commerciaux s'affirment.

De Rising Star à Koh Lanta, les principales émissions de télévision ont désormais leur «second écran». Tous les genres – pas seulement le divertissement – se prêtent à ce prolongement numérique, certains programmes l'intégrant dès leur conception. Et deux Français sur cinq se prêtent au jeu, partageant leurs impressions, commentant, réagissant en direct. Quoi qu'on en pense, cela commence à faire vraiment du monde. Les enjeux s'affirment. C'est l'objet de notre dossier cette semaine.

 

Des diffuseurs aux producteurs en passant par les réseaux sociaux, les acteurs concernés rivalisent d'annonces et d'initiatives pour se positionner sur ce nouveau créneau. Le Mipcom, qui vient de se terminer à Cannes, a été l'occasion de le vérifier. Il ne s'agit pas ici seulement de marketing: il s'agit aussi, bien entendu, d'argent. Qui va capter la manne qui s'annonce? Acteurs naturels de la commercialisation du second écran, les régies des chaînes de télévision entendent garder la main.

En toute hypothèse, marques, agences et médias ont besoin de «metrics». Déjà, plusieurs sociétés spécialisées fournissent, chaque matin, des indicateurs de l'audience «sociale» de la télévision. Ce n'est pas fini: par ailleurs engagé dans le développement de la mesure hybride de l'audience, Médiamétrie – acteur historique et, de fait, monopolistique de la mesure de l'audience TV – proposera les siens, en partenariat avec Twitter, à partir de janvier 2015.

Cela fait beaucoup? Savoir si le marché a intérêt, ou non, à une pluralité d'émetteurs et d'indicateurs n'est pas une question anecdotique dans la partie qui s'est engagée.

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