C'est le genre d'indicateur qui ne trompe pas. Au cours des douze derniers mois écoulés (novembre 2012-octobre 2013), Coface a dénombré 62 431 défaillances d'entreprises – un chiffre en hausse de 4,3% – et en anticipe, après environ 60 500 cas en 2012, quelque 62 500 pour 2013, une année «historiquement élevée» à cet égard. On ne saurait mieux dire dans quelles difficultés se trouve l'économie française.
Et ce n'est hélas pas terminé. «L'exercice 2014 s'annonce délicat pour les entreprises, sans réelle amélioration sur le front des défaillances», ajoute Coface, qui anticipe près de 62 000 cas l'an prochain.
Coface souligne aussi que les entreprises de taille intermédiaire (entre 250 et 4 999 salariés) sont à nouveau moins pénalisées par la situation économique que les petites et moyennes entreprises (moins de 250 personnes), segment au sein duquel les défaillances ont augmenté de 8%. C'est plutôt un moindre mal, si l'on ose, en termes de coût financier et d'effectifs.
Les ETI et, surtout, les PME constituent l'essentiel des entreprises qui composent le classement annuel des 500 agences et médias que nous publions dans ce numéro en partenariat avec Coface Services. Etabli sur la base du chiffre d'affaires 2012, ce classement propose une photographie assez précise de ces deux secteurs d'activité.
De moins en moins d'agences et de médias sont absents de notre photo annuelle, de plus en plus jouent le jeu de l'information économique. Tant mieux. Chiffre d'affaires, résultat net, effectif... les agences et les médias sont d'abord des entreprises. C'est notre conviction, à Stratégies, depuis des années, qu'elles méritent d'être traitées avec tout le sérieux nécessaire à cet égard.