Vous accompagner dans la découverte et la compréhension des évolutions de votre environnement professionnel, c'est l'une des principales fonctions de Stratégies. La tâche n'est pas toujours aisée, tant la cadence s'accélère et les outils se complexifient. Pour beaucoup, la publicité est en train de passer des «Mad Men» aux «Maths Men».
Tendance et pédagogie: il y a quinze jours, nous avons choisi de donner un coup de projecteur sur le «native advertising». Cette semaine, le dossier que nous consacrons pour la deuxième fois depuis le début de l'année aux nouveaux modes de commercialisation des espaces publicitaires - les ad-exchanges et le RTB - s'inscrit dans cette même ambition. Et ce alors que la grande majorité des annonceurs font de l'intégration du digital dans la relation client et la communication leur priorité numéro un.
2013 marque le vingtième anniversaire d'un cadre législatif et réglementaire majeur de la communication: la loi Sapin. Au regard des évolutions des usages et des pratiques, faut-il refondre cette loi élaborée, votée et mise en application à une époque où Internet n'existait pas vraiment? Pour certains, elle briderait le développement du digital et de la data. D'autres y voient une protection bienvenue contre des dérives d'une nouvelle «ruée vers l'or».
Mais quid d'une exception française dans un monde digital qui fait sauter les uns après les autres les verrous nationaux? La loi Sapin, une ligne Maginot? Le dossier, majeur pour les annonceurs, les agences et les médias, est entre les mains des pouvoirs publics, dont ce n'est certes pas la priorité. Pourtant, il serait bon que Bercy clarifie rapidement la situation.