On pourrait lui reprocher le sexe potache, l’humour facile d’un sac de godemichés qui s’ouvre en public… On pourrait apprécier le plan du petit chien suçant l’objet rose avec satisfaction, et la musique décalée façon variété française démodée, ce qui ne rattrapera pas la piètre direction des figurants. On se taira sur les gros plans ralentis, aussi longs à regarder qu’un train de marchandise à un passage à niveau... Non, le pire dans la dernière vidéo publicitaire du loueur de voitures Ucar, c’est le timing. Valoriser l’individualisme bêta, prendre une voiture seul «pour être libre» et danser à poil au volant plutôt que de choisir les transports en commun, en pleine COP 21: bel hymne au médiaplanning raté. Sans être obligé de trouver ses insights dans le programme politique écolo, on peut se retenir d’aller fouiner dans celui de Donald Trump.
