La présidente de France Télévisions ne vient pas du sérail des médias et elle l’a prouvé par sa gestion de l’affaire Philippe Verdier, du nom de ce présentateur météo en chef de France 2 sur le point d’entrer dans la martyrologie des climato-sceptiques. L’auteur de Climat Investigation en était, mardi 3 novembre, à 150 000 vus de sa vidéo où il met en scène son licenciement à côté de la couverture géante de son livre, pour le plus grand profit de son éditeur. Buzz garanti. France Télévisions n'a plus qu'à se mordre les doigts de cet effet de parasitage de son dispositif sur la COP 21. «Il ne peut pas utiliser sa fonction au sein de France Télévisions pour faire la publicité de son livre», argue Delphine Ernotte. Peut-être. Mais il eut été tellement plus simple de se contenter d’une procédure disciplinaire pour éviter ce retour de boomerang qu’est l’effet Streisand.
