Le moral est au beau fixe dans les agences de communication. « J’aime ma boîte ! » s’esclaffent les salariés pubards ! C’est la conclusion réjouissante d’une étude menée par l’Ifop pour l’AACC et dont Stratégies révèle les résultats en exclusivité. Les acteurs interrogés - pas moins de 1700 professionnels - aiment leur métier, en sont fiers et le recommanderaient à leur entourage. Pour eux, c’est un métier anti-routine qui attire, pour sa créativité et sa diversité. Rencontres enrichissantes, travail en équipe… on en oublierait presque « l’effet burn-out » pourtant dénoncé avec vigueur par Vincent Leclabart, prédécesseur de Laurent Habib à la tête de l’AACC. Dans cette enquête, plusieurs populations cohabitent et les humeurs varient, notamment au regard de l’expérience, de l’âge et des responsabilités. Évidemment, tout n’est pas rose et les points noirs se concentrent sur les rythmes de travail imposés par les clients, notamment les conditions des appels d’offres et le manque de reconnaissance. Les points forts : un métier utile dans la société en constante évolution, poussé en particulier par l’émergence de nouveaux médias et de la transformation digitale. Cette même transformation qui sert également le secteur de l’emploi et de la formation, comme l’expliquent les chasseurs de têtes et autres patrons de cabinet de recrutement [lire notre dossier]. Avec 2000 postes à pourvoir sur les 12 prochains mois, le marché de l’emploi repart à la hausse et le digital n’y est pas pour rien.