Trop d’info tue-t-elle l’info? Pour les lecteurs en quête d’actualité peut-être, pour les marketeurs en quête d’efficacité certainement pas. A l’ère du big data, la donnée structurée est reine. Certes, les informations affluent de toute part, mais bien exploitées, elles valent de l’or. Démultipliée dans un univers de consommation multi-device, la donnée ne demande qu’à être maîtrisée.
Un enjeu de taille auquel les instituts de sondages ont su faire face. Dans ce secteur très concurrentiel, les différents acteurs, en pleine phase de restructuration face à ce brassage phénoménal, se voient comme les «gardiens du temple de la donnée structurée», «les garants d’une clean data» ou encore «les conseillers agiles, producteurs de données en temps réel». «La quantité de data que nous traitons est 20 000 fois plus importante qu’il y a huit ans!», analyse l’un d’eux. La religion du chiffre impacte également le travail des agences (et très directement celui des créatifs), pour qui l’analyse intelligente voire prédictive de la data améliore la pertinence des campagnes.
Enfin, autre territoire plus inattendu du bon usage de la data, l’entreprise. Délivrer à ses collaborateurs la bonne info au bon moment permet de booster la communication interne et d’améliorer la communication externe. Echange de best practices, diffusion optimale des informations, identification et valorisation des salariés les plus influents, les avantages sont nombreux. Encore embryonnaire, la démarche gagne du terrain, notamment dans les grands groupes.