Et à leurs yeux, c’est une véritable force. En, effet, même s’ils ont conscience d’être une team atypique, ils fonctionnent très bien en tandem. «Entre nous, c’est une vraie osmose créative. Le fait de parler le même langage nous permet de gagner du temps. On visualise les choses de la même façon», expliquent-ils. Dans la mesure où chez Rosapark, il n’y a pas de team fermées, ils travaillent avec beaucoup d’autres personnes au sein de l’agence.
Des campagnes «for good», ils en ont déjà produit par le passé, notamment pour Action contre la faim, Handicap International ou l’Observatoire des Inégalités. Selon eux, il n’y a pas de réelle différence avec l’univers plus «business», au sens où il s’agit d’identifier une solution créative qui parle aux gens. «Ce qui change en revanche, c’est l’enjeu d’une part, et les responsabilités que cela implique d’autre part», précisent-ils. En matière de «charity», parmi les réalisations qui les ont le plus marqué récemment, figure celle pour Palau Pledge, une campagne contre la pollution touristique dans le Pacifique. L’idée était de faire signer aux visiteurs une charte sur leur passeport, pour les inciter à s’engager à ne pas laisser de déchets. L’opération Myline en Colombie les a aussi beaucoup inspiré. «Des numéros ont été crées pour permettre aux gens qui n’ont pas internet d’avoir quand même accès à des services», s’enthousiasment-ils.
Le hacking est un sujet qui les intéresse. Selon eux, «c’est l’opportunité d’utiliser une plateforme sur laquelle vont des millions de gens et d’en donner une autre interprétation». Ils ont autant envie de se faire plaisir que de faire plaisir aux gens. Ils revendiquent autant leur attachement au bonheur que leur volonté de changer le quotidien. Le Hack for good est donc pour eux un challenge très excitant, qu’ils abordent avec sérénité, ce qui ne les empêchera pas de se renseigner sur ce qui a été fait les années précédentes.