L'agence médias lancera vendredi 13 septembre Back To News, une offre d'investissement publicitaire dans des médias d'information nationaux et locaux. Au nom de l'efficacité dans la recherche de croissance pour les marques.

Désireux de répondre à la problématique d'une part de marché publicitaire déclinante des producteurs de contenus d'actualité au bénéfice des grandes plateformes, GroupM lancera vendredi 13 septembre une offre spécifique, Back To News, visant à soutenir le pluralisme des médias et à préserver un écosystème responsable. L'agence média s'est appuyée pour cela sur une centaine de sites et 16 éditeurs venus de la presse nationale (Le Figaro, Le Monde, Les Echos, Le Point, Le Nouvel Obs, L'Express...) la PQR (366) et la PHR, tous labelisés IPG (Information politique et générale). 

Si une telle initiative vient en soutien de la démocratie en finançant des supports de presse employant des journalistes, ce n'est pas le moteur principal de l'offre Back To News. «Nous voulons trouver le juste équilibre pour continuer à délivrer de la croissance avec un investissement responsable, explique Alexandra Chabanne, CEO de GroupM. Les producteurs de contenus ont une puissance de frappe comparable aux plateformes [40 millions de visiteurs uniques mensuels pour le top 15 des sites de l'offre]. Les études montrent que les marques travaillent avec les medias la mémorisation, à travers la diversité des contextes, et l'attention à travers la qualité d'exposition sur des contenus à forte valeur ajoutée [16% de mémorisation supplémentaire vs un dispositif exclusivement sur les plateformes ].»

Il s'agit donc pour l'agence médias de «réconcilier les marques avec l'actualité», toujours selon la CEO, à travers la démontration de l'efficacité des investissements médias. GroupM France a d'ailleurs créé une direction de l’investissement responsable, confiée à Emmanuelle Schaedelé, également head of publishing de l'agence, qui pilotera la nouvelle offre stratégique.

Les marques médias sont donc labellisées pour leur traitement de l'information et une analyse contextuelle sémantique renforcée permettra d'atteindre les audiences dans une optique de «brand suitability". «Les publicités n'iront pas sur les contenus anxiogènes comme la guerre en Ukraine, le terrorisme, les viols, les atrocités, qui seront proscrits sauf si l'annonceur en décide autrement», explique Alexandra Chabane, dont le moteur premier est "la croissance des clients». L'approche est ominicanale, passant non seulement par le print et le digital mais aussi l'audio (podcasts).

Le groupe envisage, dans un second temps, d'élargir cette offre à d'autres marques médias d'actualité dans le domaine audiovisuel.

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