Le Service d'information du gouvernement a mobilisé plus de huit plateformes digitales pour inciter, notamment les jeunes, à aller voter aux élections législatives.

« Arrête de crusher, va voter » : dans le cadre de sa campagne d’incitation au vote, en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, le Service d’information du gouvernement (SIG)  joue la carte des nouveaux médias. Afin de rallier les actifs, et notamment les jeunes, il a fait appel à un site de rencontres, Happn, comme à Back Market ou à Basic-Fit.

Des organisations ou des entreprises comme Leboncoin ou JCDecaux, relaient également le message  « Allons voter », dont le logo remonte aux élections présidentielles de 2022, ou ont intégré dans leurs codes le fait d’aller s’exprimer dans les urnes. « Lutter contre l’abstention, faire connaître les dates ou les modalités du scrutin, ce sont des campagnes qu’on fait à chaque fois, mais, pour ce dispositif de communication, nous avons agi sur différents leviers, essentiellement en digital, à travers une mini-campagne pour inciter à voter », confie Michael Nathan, directeur du SIG.

En un temps record, compte tenu de l’urgence du calendrier électoral après la dissolution, huit plateformes sont ainsi mobilisées pour des animations. On retrouve donc Google, pour un doodle ou une « boîte d’info » dans l’outil de recherche, comme sur Bing ; TikTok pour sa fonction guide ; Meta pour deux encarts « election day reminder » sur Facebook et Instagram, avec renvoi vers le site du ministère de l’intérieur elections.interieur.gouv.fr ;  X pour un « search prompt » permettant de remonter vers le lien de ce même site et un hashtag dédié, Youtube pour un encart sur le fil ; Snapchat pour un «lens » avec le logo « Allons voter », avec renvoi vers le site ministériel, bitmojis, filtres et stickers pour personnaliser son avatar ;  Linkedin pour une storyline ou une mise en avant de contenus. Enfin,la plateforme de streaming en direct Twitch proposera des habillages avec le logo « Allons voter » dans des mises en avant contextuelles.