Les groupes Axel Springer et 31 autres groupes de médias européens - non français - réclament 2,1 milliards d'euros en arguant qu'ils ont subi un préjudice qui s'est traduit en pertes en raison des pratiques du géant en matière de publicité digitale. Ces pertes sont liées à un «marché moins concurrentiel qui est une conséquence directe de la mauvaise conduite de Google » selon leurs avocats Geradin partners et Stek, qui estiment que « sans l'abus de position dominante de Google, les sociétés auraient perçu des revenus publicitaires nettement plus élevés » et payé moins de frais. Les fonds ainsi dégagés auraient permis de renforcer le paysage médiatique européen. Google, qui assure travailler avec les éditeurs, a déjà reçu une amende de 220 millions d'euros de l'Autorité de la concurrence en 2021.