Le gouvernement a annoncé le 13 décembre la mise en place dès 2024 d'une taxe sur le chiffre d'affaires des plateformes d'écoute de musique en ligne, voulue par le président Macron et dont le principe divise le secteur. Salué par six organisations de la filière musicale, cette contribution obligatoire est rejetée par Deezer et Spotify qui y voient un « nouvel impôt de production », même si elle doit financer le secteur musical tricolore via le Centre national de la musique (sur le modèle du CNC). La taxe sera « basée sur un très faible taux de prélèvement sur le chiffre d'affaires des plateformes de streaming concernées », selon le ministère de la Culture. La question a déjà fait l'objet d'un vote positif au Sénat en novembre, durant l'examen du projet de budget 2024.