Christophe Deloire, délégué général des Etats généraux de l'information (EGI), a reconnu mercredi devant les députés qu'il est « complexe de toucher l'ensemble des citoyens », tout en se disant confiant sur le processus devant aboutir à l'été 2024. Des élus de droite comme de gauche de l'Assemblée, où il était auditionné, l'ont mis sur le gril. « J'avoue des doutes sur la représentation du grand public, sur l'exercice lui-même, ses retombées », a lancé Jean-Jacques Gaultier (LR), quand Sarah Legrain (LFI) a dit craindre une « énième réplique du grand débat » avec le risque de « ne déboucher sur pas grand-chose». Lancés en octobre, les EGI sont pensés comme « un temps d'échange» entre experts, médias et citoyens, et doivent déboucher sur des propositions de modifications législatives.