La Métropole de Lyon entend réduire d'entre 60 et 90% le nombre de panneaux publicitaires d'ici 2026, dans le cadre de son premier règlement local de publicité (RLP).
« La fin des panneaux numériques, l'extinction obligatoire des vitrines la nuit, la réduction entre 60% et 90% du nombre de panneaux publicitaires d'ici 2026, etc... C'est voté ! », a tweeté ce 27 juin le président écologiste Bruno Bernard. Sur 150 votants, 106 élus se sont prononcés pour, 31 contre, 9 se sont abstenus et 4 n'ont pas voté lors de l'assemblée plénière du conseil métropolitain.
🟢 La fin des panneaux numériques, l'extinction obligatoire des vitrines la nuit, la réduction entre 60% et 90% du nombre de panneaux publicitaires d'ici 2026, etc.📵
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) June 27, 2023
➜ C'est voté ! ✅
Voici toutes les mesures du Nouveau Règlement Local de la Publicité !
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Ce règlement, dont le projet « prend en compte à la fois les attentes des habitants, des communes et des commerçants », selon M. Bernard, entrera en vigueur à partir du 4 juillet. « Entre 1 200 à 2 200 messages publicitaires sont adressés chaque jour à chaque individu », a déploré le président de la Métropole.
Le règlement prévoit l'extinction obligatoire des enseignes lumineuses à 19h00 pour les zones de faibles activités économiques et à 23h00 pour les zones d'activités économiques plus tardives. Elle interdit les publicités sur les bâches de chantier, « hors bâches sur Monuments Historiques gérés par l'État », la publicité « privée » autour de plus de 95% des établissements scolaires ou encore la publicité numérique extérieure et celles qui sont lumineuses en toiture.
« Les publicités et les dispositifs lumineux et numériques en vitrine disposent de deux ans pour être mis en conformité », a précisé la Métropole. Ce délai est porté à six ans pour les enseignes « afin de laisser le temps aux professionnels et commerçants de prendre connaissance du règlement et s'y adapter », ajoute la collectivité.
En discussion depuis de nombreuses années mais voté pour la première fois en décembre 2021, le RLP avait provoqué la grogne de certains entrepreneurs avant d'être retoqué en janvier dernier par la commission d'enquête publique. Cette dernière avait émis « un avis défavorable » mais a souligné néanmoins que le projet était « conforme aux attentes de la population et aux objectifs initiaux du RLP pour le cadre de vie et l'attractivité métropolitaine », selon la Métropole.