Dans un communiqué transmis par l’ARP (Auteurs-réalisateurs-producteurs) et la SRF (société des réalisateurs de films), 500 cinéastes défendent leur droit moral face aux diffuseurs. « La diversité et la vitalité de notre secteur sont de plus en plus affaiblies par certaines pratiques qui contreviennent aux principes fondamentaux du droit d’auteur et à la liberté de création : scénarios modifiés, collaborateurs artistiques et castings imposés, films modifiés au montage par les diffuseurs, choix de musique prescrits, mutation de la fonction du réalisateur de créateur à exécutant, etc. », est-il écrit. Le texte pointe « une forme de censure» qui aboutit à « invisibiliser l’auteur, en se rapprochant dangereusement de la notion de copyright». Il demande aussi le respect des génériques de début et de fin des films.