La grève d'une partie du personnel de la chaîne de télévision d'information internationale France 24, démarrée jeudi 18 novembre, a été suspendue, indique mardi en début de soirée le compte Twitter du mouvement, F24 Solidaires. «Seulement 13,9% des salariés réunis en assemblée générale ce mardi ont souhaité poursuivre la grève. La grève est donc suspendue et nous nous félicitons des grandes avancées qu'elle a permis d'obtenir, notamment pour les plus précaires avec l'embauche de 50 pigistes !», écrit F24 Solidaires. Les pigistes seront titularisés en CDI d'ici fin 2023 (dont une trentaine dès 2022), avaient fait savoir précédemment les journalistes initiateurs du mouvement.
«On garde la menace d'une nouvelle motion»
«On va rester attentif à ce que tout avance et progresse dans le bon sens dans les mois qui viennent. On garde la menace d'une nouvelle motion, d'une nouvelle grève», a précisé à l'AFP Antoine Mariotti, membre de la délégation de 12 personnes qui a été désignée par l'AG pour négocier avec la direction et les syndicats. Les journalistes du service internet et de la chaîne arabophone qui font toujours état d'un malaise au sein de leur équipe seront reçus par la direction mercredi lors de deux réunions différentes, a-t-il ajouté.
Gallagher Fenwick a par ailleurs quitté ses fonctions de directeur de l'antenne anglophone et attend désormais une nouvelle affectation, a-t-on appris ce week-end de sources syndicales. France 24 propose quatre chaînes mondiales d'information continue (en français, en anglais, en arabe et en espagnol), émettant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans 444 millions de foyers sur les 5 continents. Elle propose ses programmes depuis la fin 2006 et appartient au groupe France Médias Monde (qui chapeaute également RFI).