Le CSA a demandé mercredi 8 septembre aux médias audiovisuels de décompter le temps de parole d’Éric Zemmour dans leurs différents programmes.
Le régulateur estime dans un communiqué que le polémiste, qui pourrait être candidat à la présidentielle, peut «être regardé dorénavant, tant par ses prises de position et ses actions, que par les commentaires auxquels elles donnent lieu, comme un acteur du débat politique national». Ce décompte doit s'effectuer, selon l'autorité, dès jeudi 9 septembre.
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Cette demande aux médias intervient alors qu’Éric Zemmour a été relaxé le même jour par la cour d'appel de Paris, après des poursuites pour injure et provocation à la haine pour des propos sur l’islam et l’immigration tenus en 2019. En première instance, le journaliste avait été condamné à 10 000 euros d'amende.
L’intéressé vient, par ailleurs, de mettre entre parenthèses ses chroniques au Figaro, le temps de faire la promotion d’un livre qu’il vient de publier.
Éric Zemmour a réagi sur Twitter à la demande du CSA. «Censure : le CSA prend désormais le relais des juges. Je ne me tairai pas», a-t-il écrit mercredi 8 septembre.
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