La Cnil, gendarme de la protection des données personnelles, a lancé des contrôles pour établir les manquements responsables de la fuite de données médicales qui a touché près de 500 000 personnes en France, a-t-elle indiqué à l'AFP. Si l'ampleur de la fuite était vérifiée, l'affaire présenterait «une gravité particulière» au regard du nombre de victimes et de la sensibilité des informations médicales diffusées, a estimé Louis Dutheillet de Lamothe, secrétaire général de la Commission nationale informatique et libertés. Le RGPD prévoit pour ce type d'incidents des sanctions pouvant atteindre 4% du chiffre d'affaires.
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