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Le pure player Hush est lancé cette semaine avec l'objectif de réconcilier les jeunes avec l'univers de la communication. Et de nouveaux codes.

Son lancement se fait en catimini, confinement oblige, mais Hush («chut», en anglais) prend bien son envol ce jeudi 19 mars. Visant à rapprocher les jeunes de la communication, dans un langage qui leur soit naturel, le pure player du groupe Mediaschool (propriétaire de Stratégies) s’emploie à réinventer des codes autour des métiers de cet univers. «C’est un media 100% vidéo destiné aux réseaux sociaux, avec du texte pour le site. Hush suit l’actualité et ce qui relève de la vie quotidienne des jeunes sous le prisme de la communication», explique Mélodie Moulin, rédactrice en chef de Hush News. Exemples : l’impact de la reconnaissance faciale ou le langage des sourds. Des stars comme Nikos, Clarisse Agbegnenou ou Audrey Pulvar se prêtent au jeu.

Flush News

Six formats sont mis en avant : le push-up, ou une vidéo carrée à la Brut, autour de la gestion du gouvernement de sa communication de crise, par exemple. On retrouve aussi Flush News, une vidéo incarnée sous les traits d'un youtubeur, ou Star qui & Hush où la caméra suit une personnalité sur son lieu de prédilection avant un échange du tac au tac. Mais le plus ludique réside sans doute dans Quinte Hush Royal et Draw My Com / My Job. Le premier naît d'une carte tirée au hasard avec une image sur laquelle un dircom est amené à réagir. Les seconds consistent à filmer le dessin d’une personnalité (Nelson Monfort, Philippe Candeloro, Michael Young…) à propos d’un mot du dictionnaire de la communication («KPI», «newsletter…») ou d’un pro de la communication à propos de son métier, en partenariat avec l’AACC.

Hush, qui a été cocréé avec un millier d'étudiants (dans les boucles whatsApp notamment), a proscrit la publicité. Il se finance par des vidéos brand content et attend cinq partenaires, dont BNP Paribas. Les créations des marques seront soumises aux étudiants avant d’être publiées. Pour se lancer, le média s’appuie sur trois contrats pro et trois CDI. «C’est une génération qui ne se sent pas entendue par le monde de la communication, qui rejette même ce mot mais en maîtrise les outils», conclut Mélodie Moulin. A cette génération de lui donner un nouveau sens.

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