L'enseigne Relay, qui appartient au groupe Lagardère, conserve l'exploitation des 307 points de vente de presse dans les gares françaises, a annoncé le 29 juillet la SNCF à l'issue d'un appel d'offres qu'elle avait lancé. Le contrat qui liait Relay à la SNCF, jusqu'ici renouvelé de gré à gré, s'achevait fin 2013.
Selon la SNCF, l'offre Relay a fait la différence notamment sur le nombre de titres de presse qu'elle prévoyait de distribuer dans ces points de vente. Autre atout, Relay offre «la déclinaison sur l'ensemble du réseau de différents concepts selon la nature et le profil des voyageurs en gares, dont un spécifiquement dédié à la clientèle pendulaire», c'est-à-dire qui effectue des déplacements quotidiens du domicile au travail et inversement, a souligné la SNCF.
L'enjeu était de taille pour Lagardère, puisque ces points presse, un monopole historique du groupe, représentent la moitié du chiffre d'affaires de Relay France. Le groupe avait suggéré qu'il serait contraint à des réductions d'effectifs s'il perdait ce contrat.
Face à l'offre faite par le groupe Lagardère, Elior, spécialiste français de la restauration et des concessions dans les gares, les aéroports et les aires d'autoroutes, s'était allié à WHSmith, poids lourd britannique de la distribution de la presse et des livres.
L'enseigne du groupe Lagardère a remporté l'appel d'offres qu'avait lancé la SNCF pour l'exploitation des 307 points de vente de presse dans les gares françaises. Elle l'a emporté face au britannique WHSmith.