Le syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes (Sirti) a fustigé le 25 avril à Strasbourg la mainmise des «grands groupes» sur la bande FM et réclamé sa part des fréquences qui doivent être attribuées avant l'été dans la capitale alsacienne. Le Sirti s'oppose «à la préemption d'une des fréquences pour Le Mouv, la septième radio du groupe Radio France». Une quarantaine de candidatures ont été déposées – dont celles de Nova, Beur FM ou Oui FM – pour trois fréquences seulement. Le Sirti plaide par ailleurs pour un lancement au plus vite de la radio numérique terrestre, tout en accusant les grands groupes de freiner la procédure.