Cinéma

La journée de tournage d'un film ou d'une publicité dans une prison désaffectée est fixée à 7800 euros par jour et à 6000 euros dans une prison en activité par un arrêté du ministère de la Justice, paru le 1er février au Journal officiel.
Chaque année, des dizaines de films ou de fictions TV comportent des scènes tournées dans des prisons désaffectées ou occupées, mais dans ce cas sans la présence de détenus.
Ce texte fait référence au décret du 10 février 2009 sur «la rémunération de certains services rendus par l'Etat consistant en une valorisation de son patrimoine immatériel».
Si la journée de tournage dans une maison d'arrêt désaffectée est fixée à 7800 euros pour le cinéma et la publicité, une fiction ne sera redevable que de 6240 euros, un documentaire de 1950 euros et un court-métrage de 720 euros.
Les tarifs pour tourner dans un nouvel établissement pénitentiaire ou dans un centre de semi-liberté sont respectivement de 6000 euros (cinéma, publicité), 4800 euros (fiction TV), 1500 euros (documentaire) et 600 euros (court-métrage).
L'arrêté dispose que dans «les établissements pénitentiaires en activité, les tournages à lintérieur de ces établissements sont autorisés sous réserve de laccord du chef détablissement et exclusivement dans les zones hors de la détention: cour dhonneur, parloirs, quartiers inoccupés, ateliers en dehors des heures de travail)».

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