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Face à une proposition de législation européenne sur l'utilisation des données personnelles, Google annonce une charte de confidentialité au 1er mars.

Alors que l'entrée en Bourse de Facebook se précise, Google prend les devant pour faire face à la montée en puissance de son principal concurrent "social". Comme lui, le réseau Google + abaisse son âge minimum à 13 ans (18 ans auparavant) de façon à engranger un maximum de membres. Il s'agit toutefois de protéger les adolescents en leur permettant d'organiser leurs relations en ligne suivant différents cercles ("famille", "amis", etc). Google a aussi profité d'une proposition de législation européenne sur la protection des données personnelles, le 25 janvier, pour revoir, fort opportunément, sa réglementation en matière de confidentialité.

Au 1er mars, une seule charte remplacera la soixantaine de règles observées jusqu'à présent. Les informations rassemblées sur les utilisateurs à partir de la messagerie G-mail ou de Google+ seront regroupées de façon à avoir une vision "globale" de ces données. Une reconfiguration qui permettra de coordonner les différents éléments d'information et qui est aussi, bien sûr, une façon d'adresser des «publicités plus pertinentes liées à l'intérêt de l'utilisateur», comme dit le groupe. Autrement dit, seront ainsi synchronisées les fonctions agenda, géolocalisation, météo et trafic afin d'apporter des "infos services" publicitaires. Pour le reste, Peter Fleischer, chez Google, assure: «Ce qui ne change pas, c'est que nous ne communiquons toujours pas les informations personnelles à des tiers». Pas sûr que cela soit suffisant pour rassurer la Commission européenne, qui souhaite imposer aux géants de l'Internet d'obtenir le consentement préalable des utilisateurs avant d'utiliser leurs données. Sous peine d'amendes.

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