Le temps de parole de Nicolas Sarkozy est décompté quand il intervient «en tant que candidat présumé», notamment quand il aborde son bilan ou expose un programme, a rappelé le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en réponse à une question du député PS Didier Mathus. Ce dernier a réclamé la semaine dernière une réunion «d'urgence» du CSA sur les conditions d'intervention à la télévision de Nicolas Sarkozy, dimanche 29 janvier, qui porte atteinte à ses yeux «à l'équité de traitement entre candidats» à la présidentielle. Le président répondait ce jour-là aux questions des journalistes sur six chaînes: TF1, France 2, I-Télé, BFM TV, LCI, LCP-AN et Public Sénat.