Les producteurs de musique indépendants ne sont pas opposés à une évolution d'Hadopi mais souhaitent que l'éventuel futur dispositif continue d'assurer la protection de la propriété intellectuelle à travers la réponse graduée. Celle-ci doit rester un «repère» pour renforcer le «consentement à payer» des consommateurs. Ils ne croient pas non plus en la licence globale. «Nous considérons qu'[elle] est une mesure obsolète et dépassée, car le consommateur a désormais accès à une offre légale riche et diversifiée», a déclaré le directeur général de l'Union des producteurs phonographiques indépendants (UPFI), Jérôme Roger, lors d'un point presse. Un message adressé au PS, qui a déclaré qu'il abrogerait Hadopien cas de victoire.