publicité

«Et si je dis que je suis pour machin, vlan, y en a toujours un pour me dire qu'il faut que je sois pour l'autre. Et ça cause et ça cause». Comme quatorze autres présentateurs vedettes, Nikos Aliagas prête son visage et sa voix à la nouvelle campagne de communication de TF1, signée Leo Burnett et réalisée par Patrice Leconte. Depuis le 24 octobre, cette campagne qui joue sur la dualité du rouge et du bleu du logo de la chaîne est aussi une invitation à se retrouver sur TF1 au nom d'un œcuménisme affiché : le vivre ensemble. En pleine année pré-électorale, la thématique binaire est déclinée pour mieux signifier que l'émotion télévisuelle sur la première chaîne est mère de tous les rassemblements. Et que les divisions sont ainsi dépassées. Nonce Paolini, le PDG du groupe, a insisté pour que le film soit le reflet exact de la diversité des cultures. Un témoignage éloquent de la nouvelle relation que la chaîne veut entretenir avec ses téléspectateurs. Forte d'une centaine de déplacements dans la France entière, à raison d'un tous les quinze jours, TF1 se veut à l'écoute de son public et estime que sa grille - avec Money Drop, Baby Boom et un plus soft Secret Story - a permis de stabiliser son audience (24,1% en septembre, comme un an plus tôt). Avec l'arrivée de Nicolas Canteloup, TF1 revendique même «l'autodérision» : «Il n'est pas si commun pour un leader d'accepter de se moquer de lui-même», lâche Frédéric Ivernel, son directeur de la communication. Pour lui, «TF1 a changé de posture, elle accepte l'interaction». Et tournerait le dos à l'arrogance et à l'hégémonie. Armée pour 2012 ?

 


 

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.