Le directeur des programmes de TF1, Laurent Storch, a annoncé à Cannes l'arrivée de QuatreMariages et une lune de miel.
Après la débâcle de Carré Viiip, quelle est la nature de ce nouveau programme de télé-réalité?
Laurent Storch. On a commencé par un enterrement, on poursuit par quatre mariages! Ce programme, actuellement en tournage, est inspiré d'un format anglo-saxon déjà décliné dans 13 pays, Weddings, que nous avons traduit par Quatre Mariages et une lune de miel. Le registre est davantage celui du docu-réalité, avec une mécanique simple: quatre couples évaluent les mariages de leurs concurrents selon quatre critères: la robe de mariée, l'ambiance, la nourriture et la décoration. À la clé, nous offrons le voyage de noces.
Vous misez cette fois-ci sur un format existant, et vous avez par ailleurs annoncé l'acquisition du jeu Money Drop (Endemol)…
L.S. L'avantage des formats par rapport aux créations originales, c'est que l'on sait précisément ce que l'on va voir à la fin! Alors que Famille d'explorateurs, création française, a nécessité deux ans de travail. Mais l'arrivée massive des formats nous met aussi dans une situation de marché beaucoup plus difficile qu'auparavant: le contexte devient encore plus concurrentiel, nous prenons le risque de nous faire souffler des concepts intéressants…
Rodolphe Belmer, directeur général de Canal+, a déclaré au MIP TV vouloir mettre l'accent sur les coproductions internationales de fictions haut de gamme. Quid de TF1?
L.S. Très sincèrement, les grosses productions du type Camelot (diffusée sur Starz) ou Les Piliers de la terre (Canal+), ça ne me parle pas. Elles répondent davantage aux problématiques des chaînes payantes.