L'Union européenne a donné, lundi 24 janvier, deux semaines à la Hongrie pour amender sa loi sur les médias jugée liberticide. Dans le cas d'un refus, le pays pourrait s'exposer à une procédure pour violation de la liberté d'expression, une première en Europe. «La Commission se réserve la possibilité d'envoyer une lettre de mise en demeure aux autorités hongroises», a déclaré un porte-parole. En évoquant la Charte des droits fondamentaux, Bruxelles donne pour la première fois une dimension politique à ses menaces.