Pourquoi avoir choisi de lancer votre «kiosque» en priorité sur l'Ipad? Quand comptez-vous l'élargir aux autres supports?
P.J. Le choix de l'Ipad s'est imposé immédiatement. Cette tablette offre un confort de lecture particulièrement adapté à nos quotidiens. Elle permet également de les acheter où que l'on soit. Même lorsque je suis à Marseille, je peux lire Sud Ouest sur mon Ipad! Quant aux autres supports, l'Iphone notamment, ils sont en cours de développement. Ils seront disponibles avant la fin de l'année 2010.
Allez-vous vous allier au Syndicat de la presse quotidienne nationale, qui travaille sur un projet similaire?
P.J. Nous sommes évidemment en étroit contact avec nos confrères de la presse nationale. Nos offres ne sont pas concurrentes et il n'y a aucun inconvénient à voir coexister, dans un premier temps, deux kiosques sur Ipad. L'usage qu'en feront les lecteurs nous conduira peut-être, à l'avenir, à proposer une offre commune.
Qu'en est-il des abonnements ?
P.J. Des offres d'abonnement sont en préparation chez chacun des éditeurs du SPQR. Nous avons choisi de ne les proposer qu'une fois l'offre de lancement achevée.
Quel est le cadre précis du partenariat avec la Caisse des dépôts ?
P.J. Nous avons passé avec elle un partenariat qui offre pour un mois, à compter du premier téléchargement, un quotidien régional au choix du lecteur. Nous avons en effet estimé qu'il était important de permettre la découverte d'une nouvelle expérience de lecture.
Quels sont vos objectifs de vente ?
P.J. Nous n'avons pas réellement fixé d'objectifs de vente. L'Ipad est un nouveau support prometteur, mais qui peut aujourd'hui évaluer l'étendue de ses potentialités? Nous sommes confiants et attentifs aux évolutions du marché et des usages.