La rédaction de l'hebdomadaire féminin Envy, dont le groupe Marie Claire a annoncé la fusion avec son concurrent Be (Lagardère Active) fin août, s'est mise en grève jeudi 9 septembre pour une durée indéterminée. Les salariés demandent à la direction d'ouvrir dès à présent les négociations, qui ont été fixées au 24 septembre, date du prochain Comité d'entreprise. Il demandent par ailleurs à la direction du groupe un effort plus important concernant le nombre de personnes qui seront reclassées dans le cadre de cette fusion mais aussi «des reclassements qui ne sont pas des déclassements», selon un salarié - de nombreux salariés passent de chef de rubrique à simple journaliste et perdent au passage une partie de leur salaire. Dans le projet actuellement en discussion, sur les 36 salariés permanents d'Envy, 10, dont 9 journalistes sur 19, seraient reclassés au sein de la rédaction de Be et 7 autres au sein du groupe Marie Claire, dont certains en CDD.
