Les salariés de La Tribune, journal qu'Alain Weill vend pour 1 euro à sa directrice générale, exigent de leur patron, dans une motion adoptée à l'unanimité, qu'il «prenne en charge les conséquences économiques» de la clause de cession, les départs risquant d'assécher la trésorerie d'un journal déjà fragile. «Seul un tel geste permettra de rassurer les salariés quant à la pérennité du titre, ce qui réduira d'autant les risques de départs et montrera aux futurs investisseurs que, contrairement à ce qu'affirment certains médias, vous ne jetez pas l'éponge», poursuivent-ils.