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Pour émerger dans un marché de plus en plus encombré et relancer ses ventes, l'hebdomadaire féminin et people événementialise ses unes.

La séduction est tout un art, qui consiste parfois à sortir du lot. Matthias Gurtler, rédacteur en chef de Gala depuis août 2009, en est convaincu: «La presse féminine hebdomadaire est trop moutonnière. Les mêmes personnalités sont mises en une d'un titre à l'autre. Notre défi est de surprendre, et que l'on se souvienne de nos couvertures.»

Le journaliste a développé une stratégie de «coups»: Marianne James nue, Jean-Luc Delarue rédacteur en chef invité avec son nouvel amour Inès Sastre, Isabelle Adjani et ses prises de position contre le voile, etc. «Il s'agit d'électriser la marque en s'affranchissant de l'actualité et, par là même, de nous différencier des contenus que l'on peut trouver sur Internet.»

Campagnes événementielles

Il faut dire que l'hebdomadaire lancé il y a seize ans par Prisma Presse a connu une année 2009 difficile: –12,8 % en diffusion, à 268 347 exemplaires. «Nous avons souffert du changement de jour de parution, explique Matthias Gurtler. Du jeudi, nous sommes passés au lundi, alors que de moins en moins de titres sortent ce jour-là. De plus, cela nous a fait perdre en réactivité: il nous fallait boucler le mercredi pour paraître le lundi. Du coup, les arbitrages des stars ne se faisaient pas en notre faveur.»

Gala est donc à nouveau en kiosques le jeudi et, selon son rédacteur en chef, a réalisé «+20% en ventes de septembre à décembre». Matthias Gurtler entend également proposer des campagnes événementielles aux annonceurs dans ses pages, et compte faire perdurer le buzz: «Entre septembre et février, les retombées presse du magazine équivalent à une campagne de 2,5 millions d'euros.»

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