En cette période de Fashion Week, la mode est sur toutes les bouches et les marques de fast fashion, telles que Temu, H&M, Shein ou encore Zara, sont au cœur des discussions sur les réseaux sociaux. Une étude d’Onclusive décrypte ce qu'il s'y dit.

Elles sont partout sur les réseaux sociaux, particulièrement en cette période de Fashion Week. Les marques de fast fashion, de Shein à H&M, en passant par Temu ou Zara, cartonnent auprès des consommateurs. Parmi les marques les plus visibles, Temu.

Ces marques se caractérisent par le renouvellement permanent des collections et la mise en vente d’un grand nombre de modèles différents d’articles à prix cassé. Sur les plateformes sociales, elles déploient une stratégie marketing particulièrement agressive.

Une stratégie gagnante puisqu'au-delà de la publicité que ces marques font sur les réseaux sociaux, les internautes en parlent dans leurs discussions. Selon une étude réalisée par Onclusive, 11,4% des thèmes les plus discutés sur les marques de fast fashion sur les plateformes sociales portent sur leurs films publicitaires ou encore les défilés et les lancements de nouvelles collections.

Les célébrités et les influenceurs jouent également un rôle dans la stratégie marketing des marques de fast fashion. Ces dernières se tournent davantage vers les micro et nano-influenceurs. Les célébrités et grands influenceurs sont convoqués dans des collections plus haut de gamme. Dans les discussions, les stars des réseaux sociaux arrivent ainsi en seconde position parmi les sujets les plus abordés en lien avec les marques de fast fashion, avec 6,8% des mentions.

Les questions environnementales au cœur des discussions

S’il y a bien un sujet qui revient souvent lorsque l'on parle de la fast fashion, c’est celui de l’environnement. Selon l’ONU, chaque année, l’industrie textile est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un nombre qui pourrait atteindre 26% d’ici 2050.

Ce problème n'est pas ignoré des internautes sur les réseaux sociaux. L’étude d’Onclusive indique que 9,7% des conversations en ligne sur les marques de fast fashion sont en lien avec les questions de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises. Parmi les discussions sur la durabilité des produits de fast fashion, 2% porte sur les composants toxiques de ces derniers et 1,6% aborde la solution du recyclage des vêtements.

Depuis 2017, la seconde main s’est fortement développée avec la naissance de plateformes comme Vinted. C'est d’ailleurs l’application de seconde main la plus mentionnée sur les réseaux sociaux, avec un quart des mentions. Cette tendance à la réutilisation des vêtements se pose en alternative à la nuisance qu’engendre la production excessive du textile de fast fashion. Comme les marques de fast fashion, ce type de plateformes de seconde main s'associe elles aussi aux célébrités d’internet. Par exemple, Vinted a récemment commencé une collaboration avec la créatrice de contenu Léna Situations.

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