EDF inscrit son soutien aux Jeux paralympiques de Paris 2024 dans une longue tradition d’accompagnement du handisport et des para-athlètes.

Ce 31 juillet, sur le stand d’EDF au Club France, ils sont une poignée à attendre patiemment leur tour pour tester l’une des animations proposées par le groupe énergétique, partenaire au niveau premium des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. L’idée : se mettre dans la peau d’un para-athlète et courir une course en fauteuil roulant. Voici donc une fan de sport prendre place dans un fauteuil aménagé à cet effet, chausser un casque de réalité virtuelle afin de s’immerger dans un décor et une ambiance de stade… Et se lancer pour tenter de décrocher la victoire.

Ce n’est pas un hasard si cette animation de sensibilisation autour du sport et du handicap était proposée pendant les Jeux olympiques, déjà, aux côtés d’autres activités, comme de tester sa réactivité en escrime grâce à un mur digital et une épée (réelle) ou de découvrir des œuvres du street artist Le Diamantaire autour de l’énergie solaire et éolienne. Elle était d’ailleurs également accessible, sous une forme comparable, au Pavillon EDF, un lieu aménagé par la marque au Pavillon Gabriel à Paris. Voilà en effet plus de trente ans que le groupe s’engage dans l’intégration sociale des personnes en situation de handicap et que le sport est l’un des moyens qu’il privilégie pour cela, via notamment un partenariat signé avec la Fédération Française Handisport dès 1992. Pour lui, s’associer à Paris 2024 faisait donc sens. « Ce sont nos huitièmes Jeux paralympiques en tant que partenaire de la Fédération », assure un porte-parole.

Selon Alexandre Boulleray, responsable du sponsoring sportif d’EDF, « nous serons même encore plus présents pendant les paralympiques [que pendant les JO] ». En effet, les règles quant à la présence des marques dans les enceintes sportives diffèrent : interdite lors des JO, possible cette fois-ci, y compris sur les dossards des athlètes. Ce qui bénéficiera à EDF comme aux autres partenaires. « Nous sommes les seuls dont le logo commence par les agitos », fait remarquer le responsable. Les agitos étant ces virgules colorées qui symbolisent les Jeux paralympiques, à l’instar des anneaux côté olympique. Et en effet, sur le logo Paris 2024 d’EDF, le nom de l’entreprise est entouré à gauche des agitos et à droite des anneaux.

15 000 jeunes sensibilisés

« Les Jeux sont un accélérateur de tout ce qu’on a produit », souligne Alexandre Boulleray, qui indique aussi sa volonté de « poursuivre et accentuer tout ce qu’on a fait pendant [l’événement], maintenant et dans une logique d’héritage ». Prolongeant son partenariat avec la Fédération Française Handisport, pierre angulaire de son action, EDF a ainsi développé à partir de 2016 un programme baptisé « Un Champion dans mon école », dans lequel des athlètes viennent échanger avec des jeunes notamment sur le handicap. Dans les différentes sessions menées en milieu scolaire, ce sont « 15 000 élèves » qui ont déjà été sensibilisés, témoignait la championne de sprint et saut en longueur également présidente du Comité paralympique et sportif français Marie-Amélie Le Fur, lors de l’inauguration le 12 juillet du Pavillon EDF – où d’ailleurs un espace a été aménagé à la mesure de son record de saut, établi à pas moins de 6,14 mètres. Le snowboarder Maxime Montaggioni, médaillé d’or à Pékin en 2022, a fait partie de ceux qui ont participé à ces journées. Ce programme a également été décliné dans de grandes écoles (commerce, ingénieurs). D’autres événements sont aussi organisés, comme des raids handisport en pleine nature. Par ailleurs, EDF accompagne la Fédération Française Handisport sur différentes compétitions, comme les Championnats du monde de para-athlétisme, organisés à Paris en 2023.

EDF a aussi son propre team d’athlètes, qui tend vers la parité. Les para-athlètes sont 15 à en faire partie, pour 34 sportifs au total, et sur ces 15, les 12 qui pouvaient l’être ont été qualifiés pour concourir à Paris. « Nous ne sommes pas arrivés dans une logique d’opportunisme mais d’accompagnement du sport français », insiste Alexandre Boulleray. Le groupe a été fondé en 2001. En son sein figurent par exemple, outre Marie-Amélie Le Fur, salariée détachée d’EDF, Théo Curin – dont le groupe avait conçu le radeau autonome qui l’avait accompagné lors de son expédition de 2021 sur le lac Titicaca –, Arnaud Assoumani, champion paralympique de saut en longueur ou encore Alexandra Nouchet, para-athlète spécialisée en saut en longueur, print et lancer de poids. Tous les âges et niveaux sont représentés, dans une logique « de partage d’expérience, de conseils », détaille EDF. Au-delà d’un soutien financier, les membres de cette équipe, dont l’ancien nageur Alain Bernard est l’ambassadeur, bénéficient également d’une aide dans la gestion de leur communication et de media training. « Et on parle d’eux, on communique sur leurs performances », ajoute Alexandre Boulleray. Les para-athlètes étaient d’ailleurs déjà présents pendant les JO – dans les limites de ce que leur permettait leur préparation –, pour soutenir leurs collègues valides, l’inverse sera vrai également.

Ce soutien au handisport, à égale hauteur, se traduit dans la communication. Une campagne d’EDF sortie fin mars autour de son statut de fournisseur officiel d’électricité renouvelable de Paris 2024 met en valeur à la fois des athlètes valides et en situation de handicap. Même chose cet été dans un film sur la vasque olympique désormais rallumée pour les paralympiques, dont EDF a conçu et fourni la technologie. En parallèle, des témoignages de para-athlètes du team sont aussi proposés au Pavillon EDF, tandis qu’un photobooth installé dans ce lieu permet de prendre la pose (virtuellement) avec des athlètes de tous les profils.

Retour au Club France. Pendant les Jeux paralympiques, qui ont débuté ce 28 août, le stand déployé pendant les JO a été revu avec les codes du paralympisme. En revanche, l’espace EDF extérieur a disparu, aucune animation n’étant, cette fois-ci, proposée à l’extérieur. Ce sera donc un « même niveau de présence en vertu de ce que propose le Club France », traduit Alexandre Boulleray. Ne manquent plus que les premières médailles…

Chiffres clés

179 550 Nombre de collaborateurs du groupe dans le monde en 2023.

139,7 milliards d’euros Chiffre d’affaires global en 2023.

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